Depuis combien de temps œuvres-tu avec et pour PluSport?
Jusqu’à l’hiver 2009/2010, j’ai été une athlète de sport-handicap pratiquant le ski alpin. J’ai donc été en contact avec PluSport avant de prendre ma retraite sportive. Plus tard, on m’a demandé d’être ambassadrice de PluSport et depuis mai 2022, je fais partie du Comité.
Qu’est-ce qui est à l’origine de ton activité au sein du Comité?
En tant qu’ancienne athlète en situation de handicap, j’essaie de faire connaître le point de vue des athlètes au Comité, même si le sport-handicap a énormément évolué ces dernières années pour ce qui est du professionnalisme.
Quelles sont les différences majeures entre être athlète de sport-handicap et être membre du Comité?
Quand j’étais athlète, je me concentrais sur le sport et je ne me souciais pas vraiment des coulisses, dont on ne voit d’ailleurs pas tout. En tant que membre du Comité, je prends naturellement beaucoup plus conscience du fait que le sport d’élite n’est que la partie émergée de l’iceberg, tandis que l’autre partie, la plus grande, se trouve du côté du sport de masse. Quand j’étais athlète de sport-handicap, je ne me sentais pas particulièrement concernée par les thématiques actuelles comme l’intégration, la pénurie de monitrices et moniteurs dans les groupes sportifs, les finances, etc. Pour ce qui est du sport d’élite, j’essaie d’apporter mon expérience d’athlète en situation de handicap.
Tu es également ambassadrice de PluSport, qu’est-ce qui te plaît dans cette fonction?
Ce qui me plaît, c’est que j’ai l’occasion de rencontrer beaucoup de personnes différentes. Et je peux contribuer à faire connaître PluSport dans toute la Suisse.
Quelle est ton activité professionnelle?
Je travaille dans un hôtel en tant que comptable et je m’occupe également de toute la gestion du personnel.
En dehors de ton activité au sein du Comité, à quoi consacres-tu ton temps libre?
Pendant mon temps libre, je fais beaucoup de sport comme du ski, du ski de fond, du vélo, de la randonnée (pédestre), du fitness...
Quels sont les plus grands défis de PluSport?
Je pense qu’il est très difficile d’être équitable partout et pour tout, et que cela demande beaucoup de travail.
Le terme «inclusion» est dans toutes les bouches, mais que signifie-t-il pour toi?
Lorsque j’ai eu mon accident, j’avais déjà 21 ans et demi, je n’ai donc pas été confrontée à cette problématique durant mon enfance. J’avais déjà une activité professionnelle et dans la société fiduciaire où je travaillais, j’ai été bien prise en charge et des solutions ont pu être trouvées en interne et avec l’AI.
Comme mes limitations sont modestes ou que je m’en suis accommodée, je suis intégrée à peu près partout. J’ai aussi une devise qui est: ne te rends pas plus handicapée que tu ne l’es déjà!
Que souhaites-tu pour PluSport?
Que tout le travail effectué, notamment sur le thème de l’inclusion, porte ses fruits et que chaque personne qui le souhaite puisse être intégrée dans le sport réglementaire.